Bonjour à toutes et à tous,
Je suis allée courant septembre voir l’exposition Berthe Morisot au Musée d’Orsay.
Je ne connaissais pas cette peintre qui a été l’une des fondatrices de l’impressionnisme. Le seul bémol de cette exposition est que les salles étaient toutes petites et ne pouvaient pas accueillir le flot de visiteurs. Les salles n’étaient pas reliées entre elles.
J’ai quand même pu regarder les différents tableaux exposés et me faire une belle idée des œuvres de cette peintre.
Pour la première fois depuis son ouverture en 1986, le musée d’Orsay consacre une exposition à l’une des figures majeures de l’impressionnisme, Berthe Morisot (1841-1895).
C’est aussi la première manifestation monographique dédiée à cette artiste par un musée national depuis la rétrospective organisée en 1941 au musée de l’Orangerie.
Elle est née dans un milieu que son ami Renoir qualifiait d’ « austèrement bourgeois ». Berthe Morisot affiche très tôt un goût de l’indépendance que reflètent sa carrière, au cœur des avant-gardes, et sa peinture, une des écritures les plus novatrices de l’impressionnisme. Figure centrale du mouvement, elle participe à toutes les expositions du groupe, sauf celle de 1879.
Elle travaille jusqu’à sa mort prématurée en 1895, laissant un ensemble d’un peu plus de quatre cents tableaux. Cette exposition veut marquer une nouvelle étape dans la diffusion et la connaissance de Morisot. Elle propose et suscite de nouvelles approches, tout en déjouant les clichés d’une peinture « féminine » encore attachés à son œuvre.
L’exposition se concentre sur une facette essentielle de sa création : les tableaux de figures et les portraits. Pour Morisot, portraits et tableaux de figures sont autant de scènes de la vie moderne. Elles se caractérisent par ce que la grande historienne de l’art, récemment disparue, Linda Nochlin, appelait de « stimulantes ambiguïtés ». Elles s’expriment tant du point de vue des modèles que des espaces mis en jeu et en scène. Elle utilise une technique audacieuse et énergique, qui vise à suggérer plutôt qu’à décrire.
Près de la moitié des tableaux réunis ici sont issus de collections particulières et certains n’ont pas été vus en France depuis plus de cent ans. Le parcours, chronologique et thématique, invite à s’interroger sur les sujets représentés (la mode, la toilette, le travail). Ils traduisent en effet le statut de la femme au XIXe siècle, mais aussi sur la technique unique de Morisot (le plein air, l’intérieur, l’importance des espaces intermédiaires tels les fenêtres, le fini).
Ses tableaux sont une exploration de l’identité moderne que Morisot peint comme un équilibre fragile, sur un mode à la fois paisible et intranquille, lumineux et mystérieux, exigeant et poétique.
Voici les différents titres des salles.
Peindre la vie moderne. « Mettre une figure en plein air ». Femmes à leur toilette. La « beauté de l’être en toilette ». Fini/non-fini : « Fixer quelque chose de ce qui passe ».Femmes au travail. Fenêtre et seuils. Un atelier à soi